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Quand on cherche quelque chose, s’agit-il seulement de trouver ce que l’on cherche, ou aussi de découvrir ce que l’on ne cherchait pas ?

La découvrabilité c'est « le degré auquel un contenu peut être trouvé lors d’une recherche dans une base de données ou un système d’information » (Wikipédia). Un enjeu clé pour la recherche documentaire, les bibliothèques et plateformes numériques, qui cherchent à optimiser l’accès à l’information.

En octobre 2024, la BnF organisait un « découvrathon » autour de la francophonie, mettant l’innovation au service de la visibilité des contenus culturels et scientifiques francophones. L’objectif ? Rendre ces ressources plus accessibles et attractives, notamment via des interfaces créatives comme le projet « Nébularium », qui utilise la sérendipité pour faire découvrir des livres « invisibles » (BnF).

À l’inverse, des outils comme Cocktail Culturel proposent une approche plus organique : en reliant automatiquement les vidéos YouTube à des ressources documentaires (livres, archives, etc.), ils permettent aux utilisateurs de tomber sur des contenus qu’ils n’auraient pas pensés chercher, comme un livre de géopolitique après une vidéo sur Mulan (Cocktail Culturel).

Entre optimisation algorithmique et liberté de la découverte, la découvrabilité interroge : et si le vrai défi était de concilier performance et surprise ?