Longtemps insolite et singulière, la réhabilitation de l’existant est en passe d’être systématiquement envisagée dans les grands projets architecturaux et urbains. En cause ? La priorité donnée aux vertus écologiques du réemploi, qui s’est récemment greffée sur le souci fondateur de la préservation du patrimoine.
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Ancienne abbatiale, piscine municipale, gare désaffectée, entrepôts industriels à l’abandon, usines, moulins et ateliers à l’arrêt : la destruction est la solution d’une époque révolue ; paradoxalement rétrograde. L’auteur de cet ouvrage, acteur de la transformation de la gare d’Orsay en musée, et concepteur entre autres de La Piscine à Roubaix et du musée de Valence, a été l’un des pionniers en France de la métamorphose architecturale. Armé d’une solide expérience, il défend avec conviction l’idée que toute construction porte en soi un potentiel infini de vies et d’usages futurs – et qu’aucune, à quelques exceptions près, ne mérite la peine capitale. Tout comme il s’attache à démontrer, à grand renfort d’exemples, combien transformer le bâti est, au même titre que créer ex nihilo, faire pleinement œuvre d’architecture. (4e de couverture)
